Analyse des conséquences économiques de la guerre en Ukraine avec l'Atlas des Synergies Productives - Partie 2/2 : les Importations

Publié le 28 avril 2022
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Arrêt des importations depuis la Russie et l’Ukraine : les secteurs économiques les plus touchés en France

Déclenchée à la fin du mois de février, la guerre opposant la Russie et l’Ukraine a provoqué un véritable séisme en Europe. L’invasion d’un territoire sur le sol européen nous ramène en effet aux heures sombres de notre Histoire. Aujourd’hui le peuple ukrainien est en première ligne et subit de plein fouet ce conflit dramatique. Même en espérant que ces affrontements se terminent le plus rapidement possible, il est évident qu’en dehors du drame humain, les secousses économiques à long terme risquent de plonger l’Ukraine dans une crise difficile à surmonter. Les sanctions de la communauté internationale à l’encontre de Moscou auront également un impact fort sur l’économie russe. Avec la mondialisation des échanges commerciaux, les deux pays en guerre ne seront évidemment pas les seuls touchés d’un point de vue économique : cette crise a déjà des conséquences mondiales en provoquant des pénuries ou des prévisions de pénuries. Et cela génère mécaniquement une flambée des prix des matières premières, de l’énergie, de produits manufacturées ou de denrées alimentaires provenant de Russie ou d’Ukraine.

Avec l’Atlas des Synergies Productives, nous avons pu faire ressortir des données sur cette situation impliquant l’arrêt des importations en provenance de Russie et d’Ukraine vers la France. De quels produits sommes-nous les plus dépendants ? Quelles alternatives pourraient permettre à la France de s’émanciper des fournisseurs russes ? Analyse.

Dans quelle mesure la France est-elle dépendante des produits importés depuis la Russie et l’Ukraine ?

Dans un autre article consacré aux exportations de la France vers la Russie et l’Ukraine, nous avions établi que ces deux marchés représentaient moins de 2 % de nos exportations mondiales. Mais dans l’autre sens, de quelle manière l’économie française se retrouverait impactée par la cessation complète des importations en provenance de ces territoires en guerre ?

Énergie et Matières premières : pénuries et flambée des prix

L’enjeu fondamental pour la France tourne très clairement autour des marchés des matières premières et de l’énergie. Même si la France est moins dépendante que l’Allemagne de l’importation du gaz russe, (l’Allemagne importe de Russie 65 % de sa consommation de gaz contre 19 % pour la France)1, l’envolée des prix a un impact direct et immédiat sur notre économie. Exemple dans le Jura, la société Jurassienne de Céramique française (ex-Jacob Delafon) a dû stopper sa production et mettre 54 salariés au chômage partiel, lorsqu’elle a vu sa facture de gaz multipliée par 10 !2 Idem pour le pétrole, en 2021, le pétrole russe représentait 9,5% des achats de pétrole brut de la France. La dépendance n’est pas totale, certes, mais cela reste suffisant pour faire grimper les prix à la pompe et provoquer la colère et le désarroi de certaine corporation qui ont bien du mal à survivre à cette envolée du coût de l’essence (pêcheurs, routiers, taxi/VTC, etc).

Les données ressortant de l’Atlas des Synergies Productives, se basant sur les codes CPF (Classification des produits Français), sont très parlantes, on voit bien que l’arrêt des importations depuis la Russie concerne principalement le carburant et le gaz. Sur la totalité des produits que la France achète en Russie, les produits de raffinage du pétrole représente 46,4 % auxquels il faut ajouter les 17.7 % de pétrole brut. Autrement dit le pétrole représente environ 60 % des importations totales des produits venues de Russie. Le gaz arrive ensuite avec 9.5 %, puis on trouve une partie de nos produits chimiques à 4.9 %, ainsi que la houille pour 3,2 % (charbon de terre qui sert de combustible notamment pour de la production d’énergie).

La dépendance à des matières premières comme le nickel, le palladium ou encore l’aluminium posent également de sérieuses problématiques. La Russie est le troisième plus gros producteur de nickel au monde, elle fournit 40 % du palladium et 6% de l’aluminium. Des chiffres qui contribuent à renforcer  la pénurie sur ces matériaux, et la flambée des prix consécutive qui inquiète les industriels européens.3 Ces métaux concernent de nombreux secteurs, de la métallurgie au bâtiment en passant par l’automobile, l’électroménager, etc. En France, pratiquement tout l’acier et l’aluminium proviennent de Russie (et une partie plus minime d’Ukraine), même en comparaison du gaz et du pétrole, les achats de matières premières représente une petite part des produits achetés en Russie :  d’après l’Atlas des Synergies Productives en cumulant la houille, les autres métaux non ferreux, les produits sidérurgiques de base et ferroalliages et l’aluminium on atteint 7 % de l’ensemble de nos importations en provenance de ce pays. 

À l’échelle des territoires, les conséquences pourraient néanmoins être dramatiques. Rien que dans les Pyrénées-Orientales, près de 5.000 emplois pourraient disparaître à terme si les pénuries se poursuivent.4 Des industriels français historiques sont percutés de plein fouet. Michelin, par exemple, a mis à l’arrêt la production de certaines de ses usines en Europe, afin de faire face à des difficultés de logistique et de transport pour approvisionner ses usines et livrer ses clients. Le groupe de pneumatique a aussi cessé sa production temporairement dans certaines usines à cause de pénurie de noir de carbone qu’il importe normalement de Russie et d’Ukraine.5

Indirectement, l’arrêt des importations depuis la Russie et l’Ukraine pourrait donc freiner et totalement déstabiliser la production de la France, et par extension ses exportations vers les autres pays. Si les matériaux de base manquent pour la fabrication de certains produits, les entreprises françaises auront bien du mal à répondre à la demande de leurs clients, CQFD.

La guerre va-t-elle provoquer une pénurie alimentaire ?

L’autre enjeu de cette guerre en dehors de l’énergie et des matières premières, concerne le secteur agroalimentaire. Va-ton vers une pénurie alimentaire ? C’est la grande question qui alarme la communauté internationale. À la sortie d’un sommet du G7 consacré à la situation en Ukraine, le 24 mars dernier, le président de la république, Emmanuel Macron, a prévenu qu’une « crise alimentaire sans précédent » était à craindre. Certains pays, principalement sur le continent africain, sont en effet extrêmement dépendants des céréales en provenance d’Ukraine et de Russie. L’Égypte, pour ne citer qu’elle, achète 80 % de son blé en Russie et subit des difficultés d’approvisionnement.6  Autre problématique de taille, la guerre sur le sol ukrainien empêche la semée, ce qui signifie que les productions de blé pour l’année prochaine risque d’être compromise. L’Ukraine est tout de même le quatrième exportateur mondial de blé, avec l’exportation de plus de 60 % de sa production (30 à 32 millions de tonnes de blé par an, soit 4% de la production mondiale). 7 L’incertitude sur la récolte pour 2023 en Ukraine et l’embargo sur les productions russes ont fait bondir le cours du blé, mais aussi de l’orge et du maïs.

À l’échelle de la France, l’Atlas des Synergies Productives montre que sur la totalité des produits que nous importons d’Ukraine, huiles et graisses représentent 33,6 % et les céréales 14,4 %. Dans le détail, la France étant une concurrente de l’Ukraine, sur le marché de l’exportation du blé, on peut donc en déduire que les produits importés concernent d’autres types de céréales, comme l’orge par exemple, qui ne sont pas directement destinés à la consommation humaine. D’après les données collectées par la FAO (Food and Agriculture Organization of the United Nations), sur l’année 2020, en France, 58% de la consommation de céréales sert de nourriture pour le bétail et 17 % est utilisé par l’industrie. 

De plus, la France étant un pays agricole, elle produit 29,2 millions de tonnes de blé, pour une consommation intérieure de 14,9 millions de tonnes, ce qui va lui permettre d’éviter la pénurie annoncée. Emmanuel Macron a d’ailleurs annoncé que les producteurs de blé, y compris la France, vont devoir augmenter leur production pour pallier le manque provoqué par la guerre en Ukraine et minimiser les risques de famine dans d’autre partie du monde. Cette initiative fait partie du plan FARM « Food and Agriculture Resilience Mission » proposé par le chef de l’état français, en tant que président actuel de l’Union Européenne. Toutefois l’augmentation des la productions de blé ne sera pas si aisée, d’après l’économiste Thierry Pouch, chef du service études des Chambres d’agriculture de France, interrogé par le journal Marianne : « […] on ne peut pas augmenter une production de blé comme une production de voitures Volvo ou Renault, c’est différent ! Les récoltes pour la période actuelle sont terminées donc on ne peut plus retourner en arrière. [ …] Ensuite, il y a l’ambition, pour produire plus, d’utiliser les surfaces mises en jachères, sauf que ce ne sont pas forcément les terres les plus fertiles. Enfin, cette augmentation de la production est conditionnée à l’approvisionnement en intrants agricoles, en particulier en engrais. Or, l’Europe dépend beaucoup de la Russie pour ses engrais. ».8

Quels alternatives s’offrent à la France pour importer les produits qu’elle ne pourra plus faire venir de Russie/Ukraine ?

Grâce à l’Atlas des Synergies Productives, nous avons pu déterminer sur quels autres pays la France pourrait compter pour importer les produits qu’elle fait venir habituellement de Russie et d’Ukraine. Le but est de parvenir à répondre aux deux enjeux majeurs évoqués plus haut, d’une part les carburants, combustibles énergétiques (à l’exception du gaz qui est un cas particulier de part son mode de transport)*et les matières premières venues de Russie, et d’autre part les denrées alimentaires en provenance d’Ukraine.

*Le gaz est transporté via des gazoducs et les pays étapes dans son trajet faussent les données que nous pourrions exploiter avec l’Atlas des Synergies Productives.

Pour les produits en provenance de Russie ?

La France a de nombreuses richesses sur son territoire, mais le pétrole n’en fait pas partie, ce qui la rend cruellement dépendante de pays où l’or noir coule à flot. Les sources d’approvisionnements sont néanmoins assez diversifiées, nous permettant de ne pas compter uniquement sur la Russie. D’ailleurs selon Olivier Gantois, président de l’Ufip (ex-Union française des industries pétrolières) : «On estime que 10 à 15%, ça peut se trouver ailleurs, surtout si en cas d’embargo il y a des barils russes qui partent en Chine et libèrent du coup des barils du Moyen-Orient qui peuvent venir en France: il y aura peut-être un jeu de vases communicants si jamais vraiment l’embargo se généralise». D’après les données récoltés via l’Atlas des Synergies Productives (diagramme ci-dessus), cette diversification se confirme. En excluant la Russie, la France importe son pétrole brut depuis les États-Unis pour 16,9 %, du Kazakhstan pour 15,4 %. Puis le Nigeria (12,6%), l’Algérie (12,1 %) et la Norvège (11,3 %) se partagent pratiquement à égalité un peu plus de 30 % de nos importations.

Concernant les produits issus du raffinage du pétrole, (asphalte, bitume, mazout, diesel, kérosène, essence, GPL), la France applique également cette stratégie de diversification (diagramme ci-dessus), et pourrait donc tenter d’augmenter ses approvisionnements depuis la Belgique (14,21%), les Pays-Bas (11,4%), l’Arabie Saoudite (9,8%), les États-Unis (9,5 %) ou encore l’Espagne (9,3 %), qui sont ses plus gros fournisseurs à ce jour. 

Au niveau des produits classifiés sous le libellé « autres produits chimiques organiques de base » (diagramme ci-dessus) qui évoque la fabrication de produits chimiques par des processus tels que le craquage thermique et la distillation (ex : acides monocarboxyliques et polycarboxyliques, les aldéhydes, les cétones, les quinones, et bien d’autres…), nous en achetons aussi en grande partie à l’Allemagne pour 19,8%. Parmi nos autres plus gros fournisseurs en produits chimiques de ce type, on trouve deux autres pays européens : la Belgique (11,6%) et les Pays-Bas (10,7%) avec lesquels nous pourrions accentuer nos importations. Les États-Unis (9,8%) se positionnent également comme une option au potentiel sérieux.

Pour la houille (diagramme ci-dessus), on note que la France pourrait intensifier ses importations depuis l’Australie (48,9%) son fournisseur principal, mais aussi depuis les États-Unis(18,2%), l’Afrique du Sud (11,7%) et la Colombie (10,5%). Ceci-dit pour des raisons écologiques, il semblerait plus vertueux de trouver une solution alternative à ce combustible qui fait partie des énergies fossiles non renouvelables.

En dehors de la Russie, la France traite majoritairement avec les États-Unis (31,2%) pour l’importation de ses métaux non ferreux (diagramme ci-dessus). Les autres pays qui exportent ce type de produit vers la France sont tous européens et représentent donc des partenaires avec lesquels nous pourrions resserrer nos liens commerciaux. Dans cette liste on retrouve en tête, l’Allemagne (13,2%), la Norvège (9%), le Royaume-Uni (8,9%) et la Finlande (5,8%).

Du côté des produits sidérurgiques de base et des ferroalliages (diagramme ci-dessus), la France pourrait éventuellement tenter d’augmenter ses importations depuis la Belgique (31,5%), son fournisseur majoritaire. Trois autres pays sont aussi bien bien placés pour se substituer à la Russie sur ce produit spécifique : l’Allemagne (22,2%), l’Espagne (11,8%) et l’Italie (9,3%).

Enfin la perte des importations d’aluminium (diagramme ci-dessus) depuis la Russie pourrait s’absorber en la répartissant entre nos autres fournisseurs, notamment les trois premiers : l’Allemagne (17,9%), l’Espagne (17,6%) et l’Italie (7,9%).

Comment trouver d’autres ressources que l’Ukraine pour les denrées alimentaires ?

Nous avons vu que parmi les produits importés depuis l’Ukraine, les huiles et graisses représentaient la plus grande part (34%). Par exemple, l’huile de tournesol est un ingrédient que l’on retrouve dans la composition de nombreux aliments. La France produit de l’huile de tournesol, mais cette production est massivement utilisée pour l’oléochimie et n’est que très peu destinée à l’alimentation. C’est ainsi que nous importons habituellement deux tiers de nos besoins en huile de tournesol, et que la pénurie commence à se voir dans les rayons des supermarchés français.10 

A travers l’analyse de l’Atlas des Synergies Productives, on s’aperçoit que nos autres sources d’approvisionnement en huiles et graisses (diagramme ci-dessus) sont principalement le Brésil (20,5%) et l’Espagne (16,6%), viennent ensuite dans l’ordre : la Belgique (13%), les Pays-Bas (8,9%) et l’Allemagne (7,6%). Cependant sous le libellé « Huiles et graisses » se cachent des produits très différents, de l’huile de palme à l’huile d’olive, les pays producteurs ont des spécificités climatiques qui permettent telle ou telle culture. Il faudrait donc affiner encore la granularité de l’analyse pour déterminer précisément où nous pourrions retrouver le type d’huile ou de graisse que nous importons d’Ukraine habituellement.

Les produits regroupés au sein de l’intitulé « Céréales (à l’exclusion du riz), légumineuses et oléagineux » sont aussi très divers, et certains peuvent faire l’objet d’une production plus intense directement sur le sol français. Ces réserves étant posées, nous avons pu cartographier les différents pays avec lesquels la France traite pour importer les céréales et autres légumineuses. En dehors de l’Ukraine et de la Russie, on trouve donc en premier lieu le Canada, notre fournisseur principal qui représente à lui tout seul, 29% de nos importations de céréales. Etats-Unis (8.2%), Allemagne (7,1%), Roumanie (6,5%) et Espagne (5,7%) se partagent un quart du marché français, avec des parts quasiment équivalentes.  

La crise sanitaire en 2020 avait déjà mis en difficulté notre économie en coupant d’un coup les approvisionnements en provenance de Chine, premier pays touché par la Covid 19. Ce choc avait déjà mis en lumière la fragilité du tissu industriel français (prévoir lien article de l’atlas) et l’invasion russe en Ukraine ne fait que confirmer les limites d’une mondialisation à outrance avec la fragmentation des chaînes de valeur qui en découle, surtout lorsque cela implique une dépendance envers des pays dirigés par des régimes dictatoriaux. Un arrêt total des importations depuis la Russie, et dans une moindre mesure depuis l’Ukraine, impactera peut-être moins brutalement la France qui a misé sur des stratégies de diversification concernant ses fournisseurs en énergies ou en pétrole. Ce constat est valable à court terme, mais si des pays voisins comme l’Allemagne, l’Espagne ou la Belgique tremblent, c’est toute l’économie européenne, y compris celle de la France, qui pourrait se fissurer. Ce conflit en Ukraine nous oblige ainsi à entreprendre des changements structurels, à façonner dès aujourd’hui une nouvelle économie relocalisée et plus résiliente et donc plus facile à maîtriser de bout en bout.

Nicolas Sauzeat

Les analyses de données via l’Atlas des Synergies Productives ont été effectuées par Nicolas Sauzeat, datascientist et économètre chez OpenStudio. Nicolas Sauzeat est titulaire d’un Master chargé d’Études Économiques obtenu à l’Université Lumières Lyon 2. Avant de rejoindre l’équipe d’OpenStudio, il a été professeur d’économie et de traitement des données en BTS et Bachelor au cours Diderot de Lyon, ainsi que formateur python pour un bootcamp. Dans le cadre de ses recherches autour de l’Atlas des Synergies Produtives, Nicolas Sauzeat élabore actuellement une thèse avec l’Ecole des Mines de Saint-Etienne, sur la prédiction et la simulation de plusieurs scenarii d’évolution possibles de la capacité productive des entreprises industrielles françaises dans une filière industrielle identifiée ; compte tenu des évolutions technologiques, économiques et législatives de leur environnement territorial et industriel . Ses premiers travaux seront présentés lors d’une conférence de l’EIRD (European Institute for Research and Development) à Istanbul en mai 2022.

1 https://www.bp.com/content/dam/bp/business-sites/en/global/corporate/pdfs/energy-economics/statistical-review/bp-stats-review-2021-full-report.pdf

2 Guerre en Ukraine : la Jurassienne de céramique française (ex-Jacob Delafon) à l’arrêt, Article  France bleu, https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/guerre-en-ukraine-la-jurassienne-de-ceramique-francaise-ex-jacob-delafon-a-l-arret-1646713945

 3  Métaux stratégiques : la guerre en Ukraine pourrait freiner la transition écologique de l’Union Européenne, Article novethic.fr, https://www.novethic.fr/actualite/energie/transition-energetique/isr-rse/metaux-strategiques-la-guerre-en-ukraine-pourrait-freiner-la-transition-ecologique-de-l-union-europeenne-150623.html 

4 Près de 5 000 salariés menacés dans les pyrénées orientales à cause de la pénurie de matières, https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/pres-de-5-000-salaries-menaces-dans-les-pyrenees-orientales-a-cause-de-la-penurie-de-matieres-1646907796

5 Ukraine : Michelin va arrêter la production de plusieurs usines en Europe – https://www.capital.fr/entreprises-marches/michelin-va-arreter-la-production-de-plusieurs-usines-en-europe-1430212

6 Emmanuel Macron met en garde contre une crise alimentaire sans précédent https://www.aa.com.tr/fr/monde/emmanuel-macron-met-en-garde-contre-une-crise-alimentaire-sans-pr%C3%A9c%C3%A9dent/2545162

7  La guerre en Ukraine provoque l’envolée des cours du blé – https://www.usinenouvelle.com/article/la-guerre-en-ukraine-provoque-l-envolee-des-cours-du-ble.N1787772

8 Urgence alimentaire : « On ne peut pas produire plus de blé comme on fabrique plus de Renault » – https://www.marianne.net/economie/economie-europeenne/urgence-alimentaire-on-ne-peut-pas-produire-plus-de-ble-comme-on-fabrique-plus-de-renault

9 Pétrole russe : la France aura assez d’«approvisionnements alternatifs» si besoin, estiment les professionnels du secteur https://www.lefigaro.fr/flash-eco/petrole-russe-la-france-aura-assez-d-approvisionnements-alternatifs-si-besoin-estiment-les-professionnels-du-secteur-20220309

10 Pénurie d’huile de tournesol: les consommateurs seront-ils informés des substituts utilisés dans leurs aliments? https://www.liberation.fr/environnement/alimentation/penurie-dhuile-de-tournesol-les-consommateurs-seront-ils-informes-des-substituts-utilises-dans-leurs-aliments-20220401_QNK72EMEFFFYPH7DU2NKV35OSY/

11 Travail forcé des Ouïgours : quatre géants du textile visés par une enquête
 https://www.lepoint.fr/monde/travail-force-des-ouigours-quatre-geants-du-textile-vises-par-une-enquete-01-07-2021-2433773_24.php