Revue de presse OpenStudio #8

Publié le 09 décembre 2022
5 minutes de lecture
revue de presse 9 décembre 2022

Chaque semaine retrouvez notre sélection d’articles pour suivre l’actualité de tous nos sujets d’intérêt : Développement web, E-commerce, Intelligence Artificielle, Numérique Responsable, Nouvelle économie…Une revue de presse livrée tous les vendredis.

#Ecommerce #NouvelleÉconomie

Modèle DNVB : une source d’inspiration et d’agilité pour les acteurs traditionnels

Image de Nordwood Themes sur Unsplash
Image de Nordwood Themes sur Unsplash

Les Digital Native Vertical Brands (DNVB) sont des marques exclusivement digitales qui utilisent des sites e-commerce et des plateformes SaaS comme Shopify pour vendre leurs produits au national et à l’international. Authenticité, proximité, savoir-faire, éco-responsabilité…sont des valeurs souvent prônées par les DNVB qui réussissent à construire un storytelling finement mené, notamment sur les réseaux sociaux (Instagram et Facebook), pour immerger leur jeune clientèle dans l’univers de leur entreprise. Réputées pour leur flexibilité, ces marques n’ont pas toujours de locaux, et génèrent par conséquent moins de sur-stocks et de gaspillage. Elles se lancent généralement par le biais du crowdfunding et des préventes, leur permettant ainsi de se financer et de constituer une communauté engagée. Face à la concurrence accrue des marques traditionnelles, les Digital Native Vertical Brands ont aussi tendance à devenir à leur tour omnicanales, en ouvrant par exemple des boutiques éphémères pour ensuite lancer de vraies boutiques. Le nombre de DNVB a augmenté de façon exponentielle en 2021 (+32 %) par rapport à 2020, avec un chiffre d’affaires atteignant les 2,7 milliards d’euros.

Article à lire en intégralité sur maddyness.com

#IA

ChatGPT : Pourquoi le robot conversationnel d’OpenAI bouleverse autant la Silicon Valley

Image de Cash Macanaya sur Unsplash
Image de Cash Macanaya sur Unsplash

L’entreprise californienne OpenAI a rendu accessible au grand public, fin novembre, son modèle de langage LLM (« Large Language Model ») baptisé GPT-3, qu’elle avait déjà lancé à l’origine en 2020. Cette technologie, qui prend la forme d’un chatbot mêlé à de l’intelligence artificielle (réseaux neuronaux, apprentissage par renforcement), a été entraînée avec près de 500 milliards de textes provenant du Web, d’encyclopédies et de livres. Il est désormais possible de dialoguer librement avec ce robot conversationnel (ou ChatGPT-3), en tapant du texte en langage naturel, afin d’obtenir des informations et réponses précises à des questions portant sur un nombre incalculable de sujets différents. L’IA de ChatGPT-3 est par exemple capable de rédiger un article (potentiellement factuellement exacte si elle est connectée à des comptes officiels) mais n’a pas de sens critique ni la capacité d’entretenir des sources humaines pour réaliser des enquêtes complexes ou des reportages sur le terrain. Le chatbot est aussi en mesure de détecter une erreur dans du code, mais aussi de la corriger, ou d’écrire un programme complet avec quelques instructions. ChatGPT-3 n’est pas encore exempt de tous défauts puisqu’il fait beaucoup d’erreurs, sans s’en rendre compte. Stack Overflow, le site de questions-réponses pour développeurs, a d’ailleurs pour le moment temporairement banni les réponses écrites par le robot. La société OpenAI n’en est pas à sa première innovation puisque elle est aussi à l’initiative du projet DALL-E 2, un générateur d’art intelligent.

Article à lire en intégralité sur 20minutes.fr

#NouvelleÉconomie

Des astronautes font pousser des tomates dans l’espace

Image de NASA sur Unsplash
Image de NASA sur Unsplash

L’équipage d’Expedition 68, qui habite actuellement dans la Station spatiale internationale (ISS), a reçu le 27 novembre dernier près de 3,5 tonnes de marchandises venues de la Terre, à bord du cargo Dragon CRS-26, dont notamment des pousses de tomates cerises. Le 1 er décembre, les membres de l’équipage de l’ISS ont commencé à cultiver ces tomates de la variété « Red Robin » à l’intérieur de petits sacs appelés « coussins de plantes », explique la NASA dans un communiqué. Les astronautes devront tester plusieurs techniques de fertilisation, s’assurer de la sécurité microbienne des tomates et de leur valeur nutritionnelle, puis patienter au moins trois mois avant de les déguster. La moitié des tomates récoltées seront finalement congelées pour être étudiées au sol. Cette expérience est la 5ème phase d’un projet d’agriculture spatiale de longue haleine mené à bord de l’ISS sur la croissance de plantes comestibles en microgravité et à la lumière artificielle. La culture d’aliments in situ permettrait de réduire la dépendance des astronautes aux missions de fret spatial, peu fréquentes et très coûteuses.

Article à lire en intégralité sur usbeketrica.com

#NumériqueResponsable

Obsolescence programmée des iPhone : une plainte contre Apple

Personne qui regarde son téléphone - Image de Magnet.me sur Unsplash
Image de Magnet.me sur Unsplash

L’association Halte à l’obsolescence programmée (HOP) a annoncé, mercredi 7 décembre, avoir déposé plainte auprès du procureur de la République à l’encontre d’Apple pour obsolescence programmée et entraves à la réparation. À contre-courant total d’une démarche de numérique responsable, la « sérialisation » (ou « appariement ») pratiquée par la firme à la pomme consiste à associer les numéros de série des composantes d’un produit — écrans, batteries, caméras, etc. — à celui de l’iPhone, via notamment des micropuces. Elle permet au fabricant de limiter les possibilités de réparation. Pour preuve, HOP a recensé des cas de dysfonctionnement lorsque des appareils Apple sont réparés avec une pièce non autorisée par ses logiciels. Et ce, même si la pièce de remplacement en question était identique et d’origine. 

Article à lire en intégralité sur reporterre.net

#DéveloppementWeb #NumériqueResponsable

Cette entreprise relance le Minitel pour le connecter à Internet

Source : © Multiplié

La société française « Multiplié » a présenté un projet sur Ulule visant à ressusciter le Minitel. Il devrait voir le jour en mars 2023. Le concept ? Un petit boîtier nommé MiniMit vient se brancher au Minitel par l’intermédiaire du port DIN positionné à l’arrière de l’appareil. L’utilisateur peut alors se connecter à Internet en Wi-Fi. Une fois le branchement effectué, l’internaute sera en mesure d’accéder à tout un éventail d’outils depuis le Minitel : la météo, l’annuaire, l’astrologie ou encore le célèbre 3615 ULLA, renommé 3615 ELIZA pour l’occasion. L’ensemble des développements est Open Source : le schéma et les fichiers de fabrication du MiniMit ainsi que le code-source des logiciels (firmware et scripts serveur) seront disponibles sur GitHub. D’autre part, des technologies très courantes dans le monde des makers et des développeurs ont été utilisées pour concevoir le MiniMit : l’ESP32 se programme via l’environnement Arduino et les scripts qui s’exécutent sur le serveur sont des scripts (simples) PHP.

Article à lire en intégralité sur clubic.com