Revue de presse OpenStudio #14

#Ecommerce

Le e-commerçant ManoMano crée son « score carbone » pour le bricolage

Le spécialiste de la vente en ligne de matériels de bricolage et jardinage, ManoMano, va lancer en avril 2023 un « carbon score » afin de mesurer l’empreinte carbone des produits de son catalogue e-commerce. Le e-commerçant compte déployer son « carbon score » progressivement, avec d’abord une mesure sur 15 % de ses produits, puis 40 % d’ici la fin de l’année 2023 et l’objectif sera d’atteindre les 70 % en 2024. Un calculateur de cette ampleur serait le premier à voir le jour dans le secteur du bricolage. Elaboré en partenariat avec Greenly, pour la partie technique, plateforme spécialisée dans la gestion digitalisée de stratégie bas-carbone, ce « carbon score » est calculé sur l’analyse du cycle de vie de chaque produit mis en vente sur le site de ManoMano. Il comprend « l’extraction des matières premières, la fabrication, la distribution, l’utilisation et la fin de vie du produit ». ManoMano a va même plus en loin en impliquant ses partenaires commerciaux dans le projet avec pour objectif d’inclure leurs données dans le calculateur et mesurer ensuite l’impact carbone de leurs produits.

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#Nouvelleéconomie

Nicolas Hazard, Inco : « Une nouvelle économie, plus inclusive et durable, est possible »

Nicolas Hazard, président et fondateur du groupe Inco, a répondu aux questions du site touleco.fr au sujet de l’ouverture d’Incoplex à Toulouse, un accélérateur pour les start-up à impact social et environnemental. A l’origine, Inco est le premier fonds à impact créé en France qui offre une aide financière à des sociétés considérées comme vertueuses. L’ouverture de ce premier lieu d’incubation de start-ups à Toulouse est significatif d’une volonté de passer par le maillage des territoires pour valoriser des entreprises qui entrent dans les codes d’une nouvelle économie : « Nous voulons montrer que le capitalisme financier tel qu’il existe aujourd’hui peut évoluer et qu’une économie différente, plus inclusive, créatrice d’emplois et durable est possible. […] Nous voulons créer des « oasis » un peu partout pour accompagner et faire grandir les acteurs de cette nouvelle économie. », explique Nicolas Hazard.

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#IntelligenceArtificielle

Comment les Archives de Belfort entendent rendre accessibles les anciennes délibérations du conseil municipal grâce à l’IA

Trouver des informations dans les archives de la ville de Belfort va devenir bientôt beaucoup plus simple grâce à l’intelligence artificielle. La municipalité s’est adjoint les services de Teklia, un fournisseur de solutions en traitement sémantique de documents numérisés, pour mener ce projet pilote. L’objectif sera de retranscrire automatiquement les 18 500 pages de procès-verbaux de tous les conseils municipaux qui se sont déroulés entre 1790 et 1946. C’est le tout premier projet de ce type en France, et pour le réaliser l’entreprise Teklia mise sur les technologies HTR (Handwritten Text Recognition) et OCR (Optical Character Recognition), pour la reconnaissance des textes sur des documents manuscrits et imprimés. Une fois le projet abouti, il ne sera plus nécessaire de passer en revue toutes les archives (qui ont déjà numérisées) pour trouver une information spécifique, puisque l’IA permettra de reconnaître une requête sur tout type de textes.

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Pour aller plus loin, découvrez les compétences d’OpenStudio sur les technologies OCR.

#NumériqueResponsable #Développementweb

Comment intégrer des équipements réseaux et hébergement dans une démarche de sobriété numérique ?

Plus nous consommons du numérique, plus la fabrication et l’utilisation d’infrastructure type réseaux et data centers s’intensifient. Ces data centers qui ne cessent de s’agrandir requièrent toujours davantage de ressources énergétiques , ce qui induit forcément des problématiques environnementales. Il existe néanmoins des solutions pour limiter l’empreinte carbone de ces infrastructures : refroidissement des serveurs, « edge cloud », modération des usages sur le web, etc. Des pistes que nous évoquons dans cet article du Lab OpenStudio.

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Cet article est le second d’une série en trois parties sur les sources de pollution numérique à intégrer dans une démarche de sobriété : d’abord la programmation informatique (fabrication du code), puis les réseaux et les datacenters et enfin l’usage des terminaux (en cours d’écriture).

Pour compléter le sujet : Le livre Intelligence Artificielle et environnement : alliance ou nuisance ?